Marianne Faithfull "Kissin' Time" 2002

 Un bon album, bourré de contractions, et c'est ce qui en fait le charme.

D'abord, une grande dame de presque soixante ans, à ce moment qui chante et met à l'honneur la sensualité, l'amour...le sexe. Les arrangements sont plutôt électroniques, histoire de donner un coup de jeune à l'ensemble (on n'est pas dans la techno-trans, faut pas exagérer) et cette voix fortement éraillée, abîmée par "quelques" clopes, mais tout de même si belle, si émouvante.

Ensuite, c'est l'album ou tu peux écouter Pulp, Blur Beck, les Smashing Pumpkins, Eurythmics, et même Etienne Daho et les Valentins, sans les entendre....quel tour de force. Marianne s'est entourée de la crème des songwriters les plus populaires de l'époque. 

En faisant attention, on pourrait effectivement très facilement imaginer Jarvis chantant "Sliding Through...", Damon interrétant "Kissin' time", Billy Corgan s'égosillant avec sa voix de sale gosse sur "I'm on Fire" et "Wherever I go", et surtout Beck roucoulant "Sex with Strangers", "Like Being Born". D'ailleurs la reprise de "Nobody's Fault" me semble même supérieure à celle de l'ami Beck Hansen (sur l'album "Mutations" de 1998). La pochette de "Kissin' Time" est d'ailleurs très proche de celle de "Sea Change", sorti la même année.

Un album assumé, un album de liberté.

Et toi, t'en penses quoi de la liberté guidant le peuple de Marianne?




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